Emma Bigé enseigne, traduit, écrit et improvise avec des danses contemporaines expérimentales et des philosophies queer & trans*féministes.

 

Ancienne étudiante de l’École Normale supérieure, agrégée et docteure en philosophie (Le partage du mouvement. Une philosophie des gestes avec le Contact Improvisation, Paris : ENS, 2017), commissaire d’exposition et danseuse, elle développe des installations et des textes visant à renommer les savoir-sentir et les savoir-penser venus de la performance et des danses improvisées. Elle a notamment dirigé l'exposition itinérante Gestes du Contact Improvisation (Rennes, Musée de la danse, 2018) et une exposition rétrospective dédiée à Steve Paxton (Lisbonne, Culturgest, 2019). Elle est co-éditrice de livres sur l'improvisation en danse (Steve Paxton : Drafting Interior Techniques ; La perspective de la pomme. Histoires, politiques et pratiques du Contact Improvisation), et membre de la revue Multitudes.

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Elle a récemment publié Mouvementements, Ecopolitiques de la danse, Paris : éditions de la Découverte, 2023.

 

Elle a travaillé et enseigné avec l’artiste portugais Joao Fiadeiro, et publié un entretien avec lui dans Joaõ Fiadeiro, Composição em Tempo Real : Anatomia de uma Decisão, Lisbonne, Ghost Editions, 2017. Sur le site Pour un atlas des figures, elle a publié deux articles qui nourrissent les concepts de ce projet : Note sur le concept de geste, 2018 et Nap-ins. Politiques de la sieste, (2020).

 

Elle est également co-traductrice, avec Mathilde Papin, de l’œuvre de la philosophe canadienne Erin Manning. Elle apporte à ce projet les savoirs qu’elle co-élabore avec d’autres dans les champs des études queer, trans*féministes et écosomatiques.